Toute l’histoire de l’ISATIC part de cette question que se sont posée deux amis : « Que pouvons-nous faire pour la jeunesse africaine ». Il y a 10 ans, la première tentative de réponse a été un projet de création d’un portail numérique pour les collégiens et les lycéens. Ce portail avait pour nom : PISE pour Portail ISATIC Education et porté par l’Association ISATIC (Loi 1901) à Paris. PISE voulait contribuer à la promotion de la culture numérique et technologique pour la jeunesse. Les contenus pédagogiques du portail seraient, pour partie, mis gratuitement à disposition des jeunes féminins et masculins, de bonne volonté et qui veulent réussir par l’éducation et la formation, mais qui sont freinés par des moyens matériels et financiers. Le refus du financement demandé à l’appel à projet de l’OIF sur les contenus numériques en 2010 a été un véritable « booster » dans l’évolution du projet, en termes de réorientation stratégique et opérationnelle. Une histoire passionnante et humaniste était née. Une histoire qui continue par une convergence de constat et d’analyse avec deux rapports de 2012 : celui de la Banque Africaine de Développement et de Mc Kinsey Global Institute.

La vision de l’ISATIC

Acteur de l’employabilité, bâtit avec les jeunes leur avenir

L’Afrique connaît actuellement une forte croissance économique et démographique. Le chômage des jeunes reste néanmoins élevé. Les nouvelles technologies et le numérique bouleversent nos sociétés.

Avec des ressources humaines responsabilisées, autonomes et des actions fiables dans le développement de l’entrepreneuriat et l’innovation la croissance en Afrique sera soutenue par des jeunes qui créent les richesses de demain.

L’ISATIC entraîne et accompagne des jeunes acteurs et des leaders pour une jeune Afrique du XXIème siècle de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation en TIC et Numérique en conciliant pragmatisme professionnel et regard socio-culturel. Avec 60% féminin et 40% masculin, l’ISATIC entend renforcer le leadership féminin dans les TIC et le Numérique.

Notre rêve et notre action sont d’entraîner et d’accompagner des jeunes africains qui sont capables d’avoir une idée (imagination), qui résistent (à la copie de ce qui est fait en occident ou qui existe déjà), qui plongent et convertissent leurs regards (innovent) dans l’environnement africain pour de nouveaux produits, de nouveaux services qui répondent aux besoins africains.

« L’Afrique doit savoir entraîner et accompagner ses propres ressources humaines et les employer pour ses développements économique, social et culturel durables. » pour « Connecter l’Afrique au Monde, et le monde à l’Afrique », c’est trouver l’intelligence de faire face:

Aux nouveaux défis d’une formation de qualité en Afrique :

• Concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation,
• Créer des parcours qui développent les compétences requises par les secteurs d’activité et de développement africain,
• Entraîner et accompagner les jeunes à l’esprit d’initiative et d’entreprise. 

Aux nouveaux enjeux pour les entreprises :

Conquérir de nouveaux marchés pour l’entreprise, c’est :

• Former ses ressources humaines en jouant un rôle d’espace éducatif,
• Collaborer avec les universités, écoles et instituts pour définir conjointement des compétences requises,
• Impliquer les jeunes à travers des projets de développement concret (situation de travail, alternance, professionnalisation),
• Utiliser la technologie comme l’alliée de l’employabilité et de la professionnalisation pour trouver l’intelligence d’adapter les technologies au contexte socio-culturel africain.

L’ISATICIEN est un apprenant-entrepreneur, un porteur de projet, un leader. Tous les enseignements ont pour but de développer le leadership et le passage à l’acte d’entreprendre. A l’ISATIC, l’entrepreneuriat et l’innovation sont un état d’esprit. Notre crédo est de bâtir l’ambition et l’avenir avec l’ISATICIEN.

L’ISATICIEN apprend le management à partir de son projet ou de projets collectifs (en équipe avec d’autres ISATICIENS). C’est pour cela que des cas concrets issus de projets individuels ou collectifs, collaboratifs et non de simples enseignements théoriques seront au centre des réflexions.